RÉCITS part d’un axiome radical : tout ce qui est dit, écrit, montré, loggé ou prompté est déjà un récit, même si cela se présente comme “objectif”, “scientifique” ou “neutre”.
T^ n’attaque pas cette prétention : il la lit comme une forme narrative parmi d’autres.
RÉCITS ne corrige pas les histoires. Il ne réécrit pas, ne moralise pas.
Il regarde comment un récit se tient : où il insiste, où il évite, où il tourne en rond, où il se fissure, où il s’ouvre.
Avec Prism, un récit peut être déplié en plusieurs angles lisibles sans perdre sa densité.
Avec Diamant, les zones silencieuses deviennent visibles : ce qui ne se dit pas, ce qui est hors-champ.
Un récit d’IA n’est pas moins “vrai” ou “faux” qu’un récit humain : il obéit à d’autres forces (statistiques, corpus, architectures).
RÉCITS les place sur un même plan narratif, pour voir comment ils se répondent, s’opposent ou s’ignorent.
Raconter, ce n’est pas décorer la réalité ; c’est déjà la façon dont le réel nous devient habitable – ou pas.