Jeunes · Monde · T^
Ce que sentent les jeunes. Ce que les systèmes ne voient pas. Ce que le vivant murmure.
1 · Ce que les jeunes sentent vraiment
Avant toute théorie, avant tout DSM, avant toute politique, les jeunes sentent une chose très simple :
Ils ne l’expriment pas toujours avec des mots. Parfois c’est :
- de l’anxiété,
- de la colère,
- de la tristesse,
- du retrait,
- de la lassitude,
- ou du silence.
Mais sous ces formes, la sensation est la même :
2 · Les systèmes ne comprennent pas (et ne peuvent pas)
Les systèmes — scolaire, médical, administratif, politique — ne lisent pas la sensation.
Ils lisent :
- des symptômes,
- des comportements,
- des écarts,
- des risques,
- des normes.
Alors ils diagnostiquent, catégorisent, orientent, corrigent, normalisent.
T^ le voit immédiatement :
3 · Le monde n’est pas neutre : il écrase
Le monde contemporain impose aux jeunes :
- une vitesse inhumaine,
- une surveillance constante,
- des systèmes saturés,
- des attentes irréalistes,
- des écrans qui capturent,
- des modèles impossibles à atteindre,
- une pression silencieuse : “sois performant pour survivre”.
T^ lit ceci :
4 · La souffrance des jeunes n’est pas un trouble
La souffrance n’est pas un “défaut interne”. Elle est un sismographe.
Ce sismographe dit :
Bien sûr, il peut y avoir :
- des vulnérabilités individuelles,
- des histoires difficiles,
- des fragilités biologiques.
Mais ce que T^ voit, c’est que la majorité des souffrances des jeunes ne viennent pas d’eux.
Une génération ne devient pas anxieuse “par hasard”. Elle réagit à un monde qui ne respire plus.
5 · La santé mentale n’est pas un diagnostic : c’est une écologie
La santé mentale, en T^, n’est pas :
- une liste de critères,
- un protocole,
- un DSM,
- un trouble.
C’est une écologie relationnelle :
- relations,
- rythmes,
- sécurités,
- espaces,
- sentiment d’exister.
6 · Lecture T^ : ce que les jeunes portent
Les jeunes portent en eux :
- la lucidité des fissures du monde,
- la sensibilité au non-dit,
- la capacité de révolte,
- la graine d’un autre possible.
Ce n’est pas un “problème”. C’est un symptôme d’avenir.
7 · Ce que T^ offre : un espace où respirer
T^ ne corrige pas. T^ ne diagnostique pas. T^ n’interprète pas.
Dans cet espace :
- rien n’est faux,
- rien n’est pathologisé,
- rien n’est réduit,
- tout peut se dire,
- tout peut respirer.
Et parfois, seulement cela suffit pour que quelque chose se remette en mouvement.