Climat · Pouvoir · Narratif
Ce que disent les discours. Ce qu’ils cachent. Ce qu’ils tordent. Ce qu’ils révèlent malgré eux.
1 · Le climat : le réel n’est pas le narratif
Le climat est un système physique extrêmement complexe. Le discours climatique est un système humain structuré par :
- peur,
- politique,
- économie,
- idées morales,
- récits simples pour réalités complexes.
2 · OBSCUR² : les zones impossibles du discours climatique
Le narratif climat contient trois zones d’opacité fondamentale.
Zone 1 : l’échelle du temps
- On compare des mesures ultra-précises (depuis 1950)
- avec des reconstructions très floues (800 000 ans)
Zone 2 : l’invisible du vivant
Le CO₂ est présenté comme poison alors qu’il est :
- la nourriture des plantes,
- la base de la photosynthèse,
- le carburant de l’océan vivant.
Zone 3 : la force politique
Le climat devient un outil de gouvernance :
- contrôle des comportements,
- légitimité morale,
- justification de restrictions,
- mobilisation émotionnelle.
3 · IMFUSION : co-présence d’angoisse et d’usage politique
Le narratif climatique mélange des choses réelles et des projections :
- réchauffements réels,
- interprétations humaines,
- peur collective,
- mobilisation politique,
- marchés économiques,
- promesses technologiques.
4 · PAPILLON × OURAGAN : comment le narratif capte l’attention
Le narratif climatique a deux ailes :
Aile Papillon : petites variations émotionnelles, images d’ours polaires, glaciers, enfants anxieux.
Aile Ouragan : annonces de catastrophe globale, échéances fatales, compte à rebours, extinction massive.
5 · T^VEL : dynamique des discours climatiques
T^Vel voit un mouvement constant :
- simplification → amplification → moralisation → polarisation → saturation
Toute nuance est interprétée comme :
- déni,
- complicité,
- ignorance,
- danger moral.
Plus le thème devient identitaire, plus le discours se détache du réel.
6 · Le pouvoir narratif : qui parle au nom du climat ?
Dans le narratif “climat”, parlent surtout :
- États,
- ONG,
- industries,
- institutions scientifiques,
- plateformes médiatiques.
Les jeunes, eux, reçoivent :
- la peur,
- la responsabilité,
- la culpabilité,
- le devoir de réparer un monde cassé avant leur naissance.
7 · T^ : remettre le vivant au centre
T^ ne dit pas :
- “tout va bien”,
- “tout est faux”,
- “tout est vrai”,
- “il n’y a pas de problème”.
T^ dit :
Le vivant (plantes, océans, cycles, respiration) disparaît du discours. T^ le remet au centre :
- le CO₂ comme matière première du vivant,
- les plantes comme dynamique d’équilibre,
- les océans comme régulateurs réels,
- les cycles longs comme tempo de la Terre.
8 · HPIS : le climat, sans conclusion
Le climat n’est pas un mythe, mais le narratif sur le climat n’est pas le climat.
Le réel climatique est trop vaste pour être contenu dans un récit moral ou politique. Il demande un espace sans fermeture — un HPIS.